Hilary Balu s?est inspiré du proverbe de Léopold Sedar Senghor ?Fuma diar kouffa diar takeu bane?, en français ?là où je suis passé, celui qui passe sera forcément recouvert de terre? pour réaliser ce tableau. Il illustre la texture dermatologique de la peau noire qui se décompose et se détériore de l?expérience noire. Cette expérience entre en confrontation avec le symbolisme du bateau qui évoque le transport de marchandises et de personnes, faisant référence à l?histoire du commerce triangulaire de l?esclavagisme, et aujourd?hui du commerce mondial et la migration. La peau noire symbole de la terre. Cette oeuvre a été exposée à la galerie Nuria à Madrid en 2019, suite à une résidence de l?artiste à l?Atelier Solar.